Exercices corrigés nombres complexes
بسم الله الرحمن الرحيم
Exercice 1
Déterminer le conjugué de chaque nombre complexe et donner sa forme algébrique.
1) z=(3+i)(−13–2i)
2) z=i(1−i)3
3) z=2–3i8+5i
4) z=2i+1−31−i
Déterminer le conjugué de chaque nombre complexe et donner sa forme algébrique.
1) z=(3+i)(−13–2i)
2) z=i(1−i)3
3) z=2–3i8+5i
4) z=2i+1−31−i
🔻Correction Exercice 1
1)¯z=¯(3+i)(−13–2i)=(3–i)(−13+2i)=−39+6i+13i+2=−37+19i
2)
¯z=¯i(1−i)3=−i(1+i)3=−i(1+i)(1+i)2=−i(1+i)(1+2i–1)=(−i+1)(2i)=2+2i
3)
¯z=¯(2–3i8+5i)=2+3i8–5i=2+3i8–5i×8+5i8+5i=16+10i+24i–1582+52=1+34i89
4)
¯z=¯2i+1−31−i=¯(2(1–i)–3(i+1)(i+1)(1–i))=¯(2–2i–3i–312+12)=¯−1–5i2=−1+5i2
Exercice 2
Mettre chaque nombre complexe sous sa forme algébrique.
1) z=2+i3+i
2) z=(2+i)(1–4i)i+1
Mettre chaque nombre complexe sous sa forme algébrique.
1) z=2+i3+i
2) z=(2+i)(1–4i)i+1
🔻Correction Exercice 2
1)z=2+i3+i=2+i3+i×3–i3–i=6−2i+3i+132+12=7+i10
2)
z=(2+i)(1–4i)i+1=2–8i+i+4i+1=6–7ii+1×−i+1−i+1=−6i+6–7–7i12+12=−1−13i2
Exercice 3
Résoudre dans C chacune des équations suivantes :
1) 2z2–6z+5=0
2) z2+z+1=0
3) z2+2¯z+1=0
Résoudre dans C chacune des équations suivantes :
1) 2z2–6z+5=0
2) z2+z+1=0
3) z2+2¯z+1=0
🔻Correction Exercice 3
1) 2z2–6z+5=0On calcule le discriminant : Δ=(−6)2–4×2×5=−4<0
L’équation possède donc deux racines complexes :
z1=6–i√44=3–i2 et z2=¯z1=3+i2
2) z2+z+1=0
On calcule le discriminant : Δ=12–4=−3<0
L’équation possède donc deux racines complexes :
z1=−1–i√32 et z2=¯z1=−1+i√32
3) z2+2¯z+1=0
Attention, il ne s’agit pas d’une équation du second degré “classique”.
On doit donc passer par la forme algébrique de z=x+iy.
On obtient ainsi :
z2+2¯z+1=0⇔(x+iy)2+2(x–iy)+1=0⇔x2–y2+2ixy+2x–2iy+1=0⇔x2–y2+2x+1+i(2xy–2y)=0
On doit donc résoudre le système :
{x2–y2+2x+1=02xy–2y=0⇔{(x+1)2–y2=02y(x–1)=0⇔{(x+1)2–y2=0y=0(ou)x=1
Si y=0alors en remplaçant dans la première équation, on trouve (x+1)2=0 soit x=−1.
Si x=1alors en remplaçant dans la première équation, on trouve 4−y2=0soit y=2ou y=−2.
Les solutions de l’équation sont donc : −1,1+2i et 1–2i.
Exercice 4
Soit z=x+iy, xet y étant deux réels
tels que (x;y)≠(1;0).
On pose Z=z+2iz–1.
Déterminer l’ensemble des points d’affixe z tel que :
1) Zsoit un nombre réel.
2) Z soit un imaginaire pur.
Soit z=x+iy, xet y étant deux réels
tels que (x;y)≠(1;0).
On pose Z=z+2iz–1.
Déterminer l’ensemble des points d’affixe z tel que :
1) Zsoit un nombre réel.
2) Z soit un imaginaire pur.
🔻Correction Exercice 4
1)Z=z+2iz–1=x+iy+2ix+iy–1=x+i(y+2)x–1+iy=x+i(y+2)x–1+iy×x–1–iyx–1–iy=x(x–1)−ixy+i(y+2)(x–1)+y(y+2)(x–1)2+y2=x(x–1)+y(y+2)+i((y+2)(x–1)–xy)(x–1)2+y2
2) On veut que Zsoit un nombre réel.
Il faut donc que sa partie imaginaire soit nulle.
Cela signifie donc que :
(y+2)(x–1)–xy(x–1)2+y2=0
⇔xy–y+2x–2–xy=0et (x;y)≠(1;0)
⇔2x–y–2=0et (x;y)≠(1;0)
L’ensemble des points tel que Z soit un nombre réel est donc la droite d’équation 2x–y–2=0privée du point de coordonnées (1;0).
3) On veut que Z soit un imaginaire pur.
Il faut donc que sa partie réelle soit nulle.
Cela signifie donc que :
x(x–1)+y(y+2)(x–1)2+y2=0
⇔x2–x+y2+2y=0 et (x;y)≠(1;0)
⇔(x–12)2–14+(y+1)2–1=0 et (x;y)≠(1;0)
⇔(x–12)2+(y+1)2=54et(x;y)≠(1;0)
L’ensemble des points tel que Z soit un imaginaire pur est donc le cercle de centre (12;−1) et de rayon √52 privé du point de coordonnées (1;0).
Exercice 5
1) On considère un réel b.
Développer (z2+bz+4)(z2−bz+4).
2) En déduire les solutions complexes de l’équation z4+16=0.
1) On considère un réel b.
Développer (z2+bz+4)(z2−bz+4).
2) En déduire les solutions complexes de l’équation z4+16=0.
🔻Correction Exercice 5
1)(z2+bz+4)(z2−bz+4)=z4−bz3+4z2+bz3−b2z2+4bz+4z2−4bz+16=z4+(8−b2)z2+16
2) Posons b=2√2 alors b2=8.
Ainsi, d’après la question précédente, (z2+2√2z+4)(z2−2√2z+4)=z4+16.
Un produit de facteurs est nul si, et seulementsi, un des facteurs au moins est nul.
Donc z4+16=0⇔z2+2√2z+4=0ou z2−2√2z+4=0.
∙Pour z2+2√2z+4=0
Δ=−8<0br="">Ilyadoncdeuxsolutionscomplexes:z_1=\dfrac{-2\sqrt{2}-i\sqrt{8}}{2}=-\sqrt{2}-i\sqrt{2}etz_2=\overline{z_1}=-\sqrt{2}+i\sqrt{2}\color{red}{\bullet\quad Pour\ z^2-2\sqrt{2}z+4=0} \Delta=-8 < 0 Ilyadoncdeuxsolutionscomplexes:z_3=\dfrac{2\sqrt{2}-i\sqrt{8}}{2}=\sqrt{2}-i\sqrt{2}etz_4=\overline{z_3}=\sqrt{2}+i\sqrt{2}Lessolutionsdel′équationz^4+16=0sontdonc-\sqrt{2}-i\sqrt{2},-\sqrt{2}+i\sqrt{2},\sqrt{2}-i\sqrt{2}et\sqrt{2}+i\sqrt{2}$
Exercice 6
Pour tout nombre complexe z on pose P(z)=z4−1.
1) Factoriser P(z).
2) En déduire les solutions dans Cde l’équation P(z)=0.
3) En déduire les solutions dans C de l’équation (2z+1z−1)4=1
Pour tout nombre complexe z on pose P(z)=z4−1.
1) Factoriser P(z).
2) En déduire les solutions dans Cde l’équation P(z)=0.
3) En déduire les solutions dans C de l’équation (2z+1z−1)4=1
🔻Correction Exercice 6
1)z4−1=(z2)2−12=(z2−1)(z2+1)=(z−1)(z+1)(z2+1).
2) Un produit de facteurs est nul si, et seulement si, l’un de ses facteurs au moins est nul.
Donc
P(z)=0⇔z−1=0 ou z+1=0 ou z2+1=0⇔z=1 ou z=−1 ou z2=−1
Les solutions de l’équation P(z)=0 sont donc −1;1;iet−i.
3) Si on pose Z=2z+1z−1 L’équation (2z+1z−1)4=1 est équivalente à P(Z)=0 P(Z)=0⇔Z=1 ou Z=−1 ou Z=i ou Z=−i.
Soit a∈C
Z=a⇔2z+1z−1=a⇔2z+1=a(z−1) et z≠1⇔2z+1=az−a et z≠1⇔(2−a)z=−1−a et z≠1⇔z=−1−a2−a et z≠1
Par conséquent
Z=1⇔z=−2
Z=−1⇔z=0
Z=i⇔z=−1−i2−i⇔z=−1−3i5
Z=−i⇔z=−1+i+−i⇔z=−1+3i5
Les solutions de l’équation initiale sont donc−2;0;−1−3i5 et −1+3i5
Exercice 7
On considère dans C l’équation (E):z3−(1−i)z2+(1−i)z+i=0.
1) Montrer que (E) possède une unique solution imaginaire pure.
2) Résoudre dans C l’équation (E).
On considère dans C l’équation (E):z3−(1−i)z2+(1−i)z+i=0.
1) Montrer que (E) possède une unique solution imaginaire pure.
2) Résoudre dans C l’équation (E).
🔻Correction Exercice 7
1) Soit y∈R alors iy est un imaginaire pur.Supposons que iy soit une solution de (E).
Par conséquent :
iy solution de (E)⇔(iy)3−(1−i)(iy)2+(1−i)iy+i=0⇔−iy3−(1−i)×(−y2)+iy+y+i=0⇔−iy3+y2−iy2+iy+y+i=0⇔y2+y+i(1+y−y2−y3)=0⇔{y(y+1)=01+y−y2−y3=0⇔{y=0 ou y=−11+y−y2−y3=0
0 n’est pas solution de l’équation 1+y−y2−y3=0
-1 est solution de l’équation 1+y−y2−y3=0.
Par conséquent la seule solution imaginaire pure possible est −i
Vérifions que −i est bien solution de (E)
(−i)3−(1−i)(−i)2+(1−i)(−i)+i=i+1−i−i−1+i=0
Donc −i est l’unique solution imaginaire pure de l’équation (E).
2) Puisque −i est solution de (E) on peut factoriser le polynôme par (z+i).
On cherche donc les nombres complexes a et b tels que :
(z+i)(z2+az+b)=z3−(1−i)z+(1−i)z+i
(z+i)(z2+az+b)=z3+az2+bz+iz2+aiz+bi=z3+(a+i)z2+(b+ai)z+bi
Par identification on a donc a=−1 et b=1
Ainsi (E)⇔(z+i)(z2−z+1)=0
On considère l’équation z2−z+1=0
Δ=−3<0
Il y a donc deux solutions complexes :
z1=1+i√32 et z2=1−i√32.
Les solutions de (E) sont donc −i,1+i√32 et 1−i√32.
Exercice 8
Résoudre dans C l’équation 25+10z+z2=16i.
Résoudre dans C l’équation 25+10z+z2=16i.
🔻Correction Exercice 8
On pose z=x+iy(E):25+10z+z2=16i
(E)⇔25+10(x+iy)+x2−y2+2i xy=16i ⇔25+10x+x2−y2+I(10y+2xy)=16i⇔(5+x)2−y2+i y(10+2x)=16i⇔{ (5+x)2−y2=0 y(10+2x)=16⇔ { (5+x)2=y2y(10+2x)=16⇔{ y=5+x ou y=−5−xy(10+2x)=16 ⇔ {y=5+x$5+x)(10+2x)=16 ou { y=−5−x$−5−x)(10+2x)=16 ⇔ { y=5+x2x2+20x+34=0 ou { y=−5−x−2x2−20x−66=0 ⇔ { y=5+xx=−5+2√2 ou x=−5−2√2 il n′y a pas de solution réelles à −2x2−20x−66=0⇔ z=−5+2√2+2i√2 ou z=−5−2√2−2i√2
Les solutions de l’équation sont donc −5+2√2+2i√2 et −5−2√2−2i√2
Exercice 9
A,B et C sont les points d’affixes respectives :
zA=−1+i, zB=2+i, zC=−12–12i.
1) Placer les points A, B et C.
2) Calculer les affixes des vecteurs →AB, →AC et →BC.
3) En déduire les longueurs AB, AC et BC.
Le triangle ABC est-il rectangle en C?
A,B et C sont les points d’affixes respectives :
zA=−1+i, zB=2+i, zC=−12–12i.
1) Placer les points A, B et C.
2) Calculer les affixes des vecteurs →AB, →AC et →BC.
3) En déduire les longueurs AB, AC et BC.
Le triangle ABC est-il rectangle en C?
🔻Correction Exercice 9
1)2)
z→AB=zB–zA=2+i–(−1+i)=3
z→AC=zC–zA=−12–12i–(−1+i)=12–32i
z→BC=zC–zB=−12–12i–(2+i)=−52–32i
3) On a donc AB=|3|=3
AC=|12–32i|&=√14+94=√52
BC=|−52–32i|=√254+94=√172
Dans le triangle ABC, le plus grand côté est [BC].
Or AB2+AC2=9+52=232 et BC2=172.
Par conséquent AB2+AC2≠BC2.
D’après la réciproque du théorème de Pythagore, le triangle ABC n’est pas rectangle.
Exercice 10
Dans chaque cas, trouver l’ensemble des points dont l’affixe z satisfait la condition indiquée.
1) |z–3|=|z−1+i|
2) |z+2–i|=√5
3) |z+3–i|≤2
Dans chaque cas, trouver l’ensemble des points dont l’affixe z satisfait la condition indiquée.
1) |z–3|=|z−1+i|
2) |z+2–i|=√5
3) |z+3–i|≤2
🔻Correction Exercice 10
1) |z–3|=|z−1+i|⇔|z–3|=|z–(1–i)|On appelle M le point d’affixe z, A le point d’affixe 3 et B le point d’affixe 1−i.
Par conséquent |z–3|=|z–(1–i)|⇔AM=BM.
L’ensemble des points cherché est donc la médiatrice de [AB].
2) |z+2–i|=√5⇔|z–(−2+i)|=√5
On appelle M le point d’affixe z et C le point d’affixe −2+i.
Par conséquent |z–(−2+i)|=√5⇔CM=√5.
L’ensemble des points cherché est donc le cercle de centre C et de rayon √5.
3) |z+3–i|≤2⇔|z–(−3+i)|≤2.
On appelle M le point d’affixe z et D le point d’affixe −3+i.
Par conséquent |z–(−3+i)|≤2⇔DM≤2.
L’ensemble des points cherché est donc le disque de centre D et de rayon 2, le cercle étant inclus (il s’agit, autrement dit, du disque fermé).
Exercice 11
Quelle est la forme trigonométrique de :
z1=−1+i√3 et z2=3−3i?
Quelle est la forme trigonométrique de :
z1=−1+i√3 et z2=3−3i?
🔻Correction Exercice 11
|z1|=√1+3=2Donc
z1=2(−12+√32i)=2(cos2π3+isin2π3)
|z2|=√9+9=3√2
Donc
z2=3√2(1√2−i√2)=3√2(√22−√22i)=3√2(cos−π4+isin−π4)
Exercice 12
Déterminer le module et un argument de:
1) z=1+i1−i
2) z=1+i√31+i
3) z=−√21+i
Déterminer le module et un argument de:
1) z=1+i1−i
2) z=1+i√31+i
3) z=−√21+i
🔻Correction Exercice 12
1) |1+i|=√1+1=√21+i=√2(1√2+i√2)=√2(cosπ4+isinπ4)
Par conséquent arg(1+i)=π4[2π]
|1–i|=√1+1=√2.
1–i=√2(1√2−i√2)=√2(cos−π4+isin−π4)
4) Par conséquent arg(1−i)=−π4[2π]
Donc |z|=√2√2=1
Et arg(z)=π4−−π4=π2[2π]
On pouvait également déterminer la forme algébrique de z
(on obtient i) et ensuite déterminer le module et un argument.
2) |1+i√3|=2
1+i√3=2(12+√32i)=2(cosπ3+isinπ3)
Par conséquent arg(1+i√3)=π3[2π].
|1+i|=√1+1=√2
1+i=√2(1√2+i√2)=√2(cosπ4+isinπ4)
Par conséquent arg(1+i)=π4[2π]
Donc |z|=2√2=√2
Et arg(z)=π3–π4=π12[2π].
3) −√2=√2(cosπ+isinπ) C’est un réel négatif !
Donc arg(−√2)=π[2π].
|1+i|=√1+1=√2
1+i=√2(1√2+i√2)=√2(cosπ4+isinπ4)
Par conséquent arg(1+i)=π4[2π]
Donc |z|=√2√2=1
Et arg(z)=π–π4=3π4[2π].
Exercice 13
Mettre chaque nombre complexe sous forme trigonométrique.
1) z=(−1+i)5
2) z=(√3−i)4
3) z=(√2−1)i1–i
Mettre chaque nombre complexe sous forme trigonométrique.
1) z=(−1+i)5
2) z=(√3−i)4
3) z=(√2−1)i1–i
🔻Correction Exercice 13
1) |−1+i|=√2Donc
−1+i=√2(−√22+√22)=√2(cos3π4+isin3π4).
Donc arg(−1+i)=3π4[2π].
Par conséquent
arg((−1+i)5)=5×3π4[2π]=−π4[2π]
Ainsi
(−1+i)5=√25(cos−π4+isin−π4)=4√2(cos−π4+isin−π4)
2) |√3−i|=2.
√3−i=2(√32−i2)=2(cos−π6+isin−π6)
Donc arg(√3−i)=−π6[2π].
Par conséquent
arg((√3−i)4)=4×−π6=−2π3[2π].
Ainsi
(√3–i)4=24(cos−2π3+isin−2π3)=16(cos−2π3+isin−2π3)
|(√2−1)i|=√2−1arg((√2−1)i)=π2.
|1−i|=√2
1−i=√2(1√2−i√2)=√2(cos−π4+isin−π4)
Donc arg(1−i)=−−π4
Ainsi |z|=√2−1√2
Et arg(z)=π2−−π4=3π4
Donc
z=√2−1√2(cos3π4+isin3π4)
Exercice 14
Écrire sous forme trigonométrique chacun des nombres complexes suivants :
1) z=(sinπ6+icosπ6)6
2) arg(iz)=3π4[2π]et|z|=2
Écrire sous forme trigonométrique chacun des nombres complexes suivants :
1) z=(sinπ6+icosπ6)6
2) arg(iz)=3π4[2π]et|z|=2
🔻Correction Exercice 14
1) On az=(sinπ6+icosπ6)6=(12+√32i)6=(cosπ3+isinπ3)6
Par conséquent arg(z)=6×π3=2π[2π]=0[2π].
Donc z=cos0+isin0 .
2) On a
arg(iz)=3π4[2π]⇔arg(i)+arg(z)=3π4[2π]⇔π2+arg(z)=3π4[2π]⇔arg(z)=π4[2π].
Donc z=2(cosπ4+isinπ4).
Exercice 15
On donne les nombres complexes :
z1=√6−i√22 et z2=1−i.
1) Donner une forme trigonométrique de z1, z2 et z1z2.
2) Donner la forme algébrique de z1z2.
3) En déduire la forme exacte de cosπ12 et de sinπ12.
On donne les nombres complexes :
z1=√6−i√22 et z2=1−i.
1) Donner une forme trigonométrique de z1, z2 et z1z2.
2) Donner la forme algébrique de z1z2.
3) En déduire la forme exacte de cosπ12 et de sinπ12.
🔻Correction Exercice 15
1) |z1|=√6+22=√2Donc
z1=√2(√32−i2)=√2(cos−π6+isin−π6)
|z2|=2
donc
z2=2(12−i2)=2(cos−π4+isin−π4)
Par conséquent
arg(z1z2)=−π6−−π4=π12[2π] .
Et |z1z2|=√2√2=1.
Ainsi z1z2=cosπ12+isinπ12
2) On a
z1z2=√6–i√221–i=√6−i√22(1−i)×1+i1+i=√6+i√6−i√2+√24=√6+√24+√6−√24i
3) En identifiant les formes trigonométriques et algébriques de z1z2 on obtient :
cosπ12=√6+√24 et sinπ12=√6−√24
Exercice 16
On rappelle les formules trigonométriques :
cos(2a)=2cos2a−1 et sin(2a)=2sinacosa
On note z1=1+cosα+isinα avec α∈[0;π[.
1) Démontrer que z1=2cosα2(cosα2+isinα2).
2) En déduire le module et un argument de z1.
3) Reprendre la question précédente lorsque α∈]π;2π].
On rappelle les formules trigonométriques :
cos(2a)=2cos2a−1 et sin(2a)=2sinacosa
On note z1=1+cosα+isinα avec α∈[0;π[.
1) Démontrer que z1=2cosα2(cosα2+isinα2).
2) En déduire le module et un argument de z1.
3) Reprendre la question précédente lorsque α∈]π;2π].
🔻Correction Exercice 16
1) On az1=1+cos2α2+isin2α2=2cos2α2+2isinα2cosα2=2cosα2(cosα2+isinα2)
2) α∈[0;π[doncα2∈[0;π2[
Par conséquent
cosα2>0 et sinα2≥0
On a donc fournit la forme trigonométrique de z1.
Ainsi |z1|=2cosα2 et arg(z1)=α2[2π] .
3) α∈]π;2π] donc α2∈]π2;π]
Par conséquent cosα2<0 et sinα2≥0
Ainsi, l’expression de z1 n’est donc pas donnée sous sa forme trigonométrique.
z1=−2cosα2(−cosα2–isinα2)=−2cosα2(cos(π+α2)+isin(π+α2))
Donc |z1|=−2cosα2 et arg(z1)=π+α2[2π]
Exercice 17
On considère le polynôme P(z)=z4−2z3−2z−1.
1) Calculer P(i) et P(−i).
2) En déduire que P(z)=(z2+1)(az2+bz+c) où a, b et c sont des réels qu’on déterminera.
3) En déduire la résolution de l’équation P(z)=0 dans C.
On considère le polynôme P(z)=z4−2z3−2z−1.
1) Calculer P(i) et P(−i).
2) En déduire que P(z)=(z2+1)(az2+bz+c) où a, b et c sont des réels qu’on déterminera.
3) En déduire la résolution de l’équation P(z)=0 dans C.
🔻Correction Exercice 17
1) P(i)=i4−2i3−2i−1=1+2i−2i−1=0.P(−i)=(−i)4−2(−i)3−2(−i)−1=1−2i+2i−1=0.
2) Il existe donc trois réels a, b et c tels que : P(z)=(z−i)(z+i)(az2+bz+c)
Soit
P(z)=(z2+1)(az2+bz+c)=az4+bz3+cz2+az2+bz+c=az4+bz3+(a+c)z2+bz+c
On identifie avec le polynôme initial. On trouve alors :
{a=1b=−2a+c=0b=−2c=−1 ⇔{a=1b=−2c=−1
Par conséquent P(z)=(z2+1)(z2−2z−1).
3) Résolvons l’équation z2−2z−1=0.
Δ=(−2)2−4×1×(−1)=8>0
Il y a donc deux racines réelles
z1=2−√82=1−√2 et z2=1+√2.
Ainsi
P(z)=0⇔(z2+1)(z2−2z−1)=0⇔z2+1=0 ou z2−2z−1=0⇔z∈{i,−i,1−√8,1+√8}
Les solutions de l’équation P(z)=0 sont donc i,−i,1−√8,1+√8.
z1=2−√82=1−√2 et z2=1+√2.
Exercice 18
Déterminer l’ensemble des points M(z) du plan complexe tels que z+1z−i soit
1) un imaginaire pur
2) un réel
Déterminer l’ensemble des points M(z) du plan complexe tels que z+1z−i soit
1) un imaginaire pur
2) un réel
🔻Correction Exercice 18
On note z=x+iy. Pour tout complexe z≠i on a :z+1z−i=x+iy+1x+iy–i=x+1+iyx+i(y−1)=x+1+iyx+i(y−1)×x–i(y−1)x–i(y−1)=x(x+1)+y(y−1)+i(yx−(x+1)(y−1))x2+(y−1)2=x2+x+y2−y+i(yx−xy+x−y+1)x2+(y−1)2=x2+x+y2−y+i(x−y+1)x2+(y−1)2
1) On a
z+1z−i est un imaginaire pur⇔x2+x+y2−yx2+(y−1)2=0⇔x2+x+y2−y=0 et x2+(y−1)2≠0⇔(x+12)2−14+(y−12)2−14=0 et (x;y)≠(0;1)⇔(x+12)2+(y−12)2=12 et (x;y)≠(0;1)
Donc l’ensemble des points cherché est le cercle de centre A(−12+i2) et de rayon √12=√22 privé du point d’affixe i.
2) On a
z+1z−iestunréel⇔x−y+1x2+(y−1)2=0⇔x−y+1=0 et (x;y)≠(0;1)
Donc l’ensemble des points cherché est la droite d’équation x−y+1=0 privée du point d’affixe i.
Exercice 19
Les deux questions sont indépendantes
1) Déterminer et représenter l’ensemble des points M(z) du plan complexe tels que |z|=|2+iz|=|z−1|.
2) Déterminer et représenter l’ensemble des points M(z) du plan complexe tels que |z|=2|z−i|.
Les deux questions sont indépendantes
1) Déterminer et représenter l’ensemble des points M(z) du plan complexe tels que |z|=|2+iz|=|z−1|.
2) Déterminer et représenter l’ensemble des points M(z) du plan complexe tels que |z|=2|z−i|.
🔻Correction Exercice 19
1) On cherche donc l’ensemble des points qui vérifient à la fois |z|=|2+iz| et |z|=|z−1|.|z|=|2+iz|⇔|z|2=|2+i|⇔|z|2=√5⇔|z|=√√5
L’ensemble des points vérifiant |z|=|2+iz| est le cercle de centre O, l’origine du repère, et de rayon √√5.
Si on appelle M le point d’affixe z, A le point d’affixe 1 alors |z|=|z−1|⇔OM=AM.
L’ensemble des points vérifiant |z|=|z−1| est donc la médiatrice du segment [0A].
L’ensemble des points cherché est donc l’intersection du cercle et de la droite, c’est-à-dire les points B et C.
On note z=x+iy.
|z|=2|z−i‖⇔|z|2=4|z−i|2⇔x2+y2=4|x+iy–i|2⇔x2+y2=4(x2+(y−1)2)⇔x2+y2=4(x2+y2−2y+1)⇔0=3x2+3y2−8y+4⇔x2+y2−83y+43=0⇔x2+(y−43)2−169+43=0⇔x2+(y−43)2=49
L’ensemble des points cherché est donc le cercle de centre le point A d’affixe 43i et de rayon √49=23.
Exercice 20
Pour tout nombre complexe z différent de -1, montrer que :
z2z+1∈R⇔z=¯z ou ¯zz+z+¯z=0.
Pour tout nombre complexe z différent de -1, montrer que :
z2z+1∈R⇔z=¯z ou ¯zz+z+¯z=0.
🔻Correction Exercice 20
On note z=x+iy.z2z+1=(x+iy)2x+iy+1=x2−y2+2ixy(x+1)+iy×(x+1)−iy(x+1)−iy=(x2−y2)(x+1)+2xy2−(x2−y2)iy+2ixy(x+1)(x+1)+y2=(x2−y2)(x+1)+2xy2+i(−(x2−y2)y+2xy(x+1))(x+1)2+y2
Or
z2z+1∈R⇔ℑm(z2z+1)=0⇔−(x2−y2)y+2xy(x+1)(x+1)2+y2=0⇔y(−(x2−y2)+2x(x+1))=0 et (x+1)2+y2≠0⇔y(−x2+y2+2x2+2x)=0 et (x;y)≠(−1;0)⇔y(x2+y2+2x)=0 et (x;y)≠(−1;0)⇔(y=0 ou x2+y2+2x=0)et (x;y)≠(−1;0)
Mais y=0⇔z=¯z et
¯zz+z+¯z=x2+y2+x+iy+x−iy=x2+y2+2x.
Par conséquent, pour tout nombre complexe z différent de -1 :
z2z+1∈R⇔z=¯z ou ¯zz+z+¯z=0.
Exercice 21
1) Déterminer l’ensemble des points M du plan complexe dont l’affixe zM vérifie : |zM−i+1|=3.
2) Déterminer l’ensemble des points M du plan complexe dont l’affixe zM vérifie : |zM−i+1|=|zM−i|.
1) Déterminer l’ensemble des points M du plan complexe dont l’affixe zM vérifie : |zM−i+1|=3.
2) Déterminer l’ensemble des points M du plan complexe dont l’affixe zM vérifie : |zM−i+1|=|zM−i|.
🔻Correction Exercice 21
1) On a:|zM−i+1|=3⇔|zM−(−1+i)|=3⇔AM=3 avec A(−1+i).
L’ensemble cherché est donc le cercle de centre A(−1+i) et de rayon 3.
2) On a:
|zM−i+1|=|zM−i|⇔|zM−(−1+i)|=|zM−i|⇔AM=BM avec A(−1+i) et B(i).
L’ensemble cherché est donc la médiatrice du segment [AB] avec A(−1+i) et B(i).
Exercice 22
Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormé direct (O;→e1,→e2), on considère les points A , B et C d'affixes respectives a=1, b=1+2i et c=1+√3+i
Calculer c−ab−a et l'écrire sous la forme exponentielle.
En déduire la nature du triangle ABC.
Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormé direct (O;→e1,→e2), on considère les points A , B et C d'affixes respectives a=1, b=1+2i et c=1+√3+i
Calculer c−ab−a et l'écrire sous la forme exponentielle.
En déduire la nature du triangle ABC.
🔻Correction Exercice 22
A, B et C ayant pour affixes respectives a=1, b=1+2i et c=1+√3+ic−ab−a=1+√3+i−11+2i−1=√3+i2i=(√3+i)i2i2=−1+i√3−2=12−i√32
donc c−ab−a=e−iπ3
On sait que ACAB=|c−ab−a| donc ACAB=|e−iπ3|=1
Donc AC = AB et ¯(→AB,→AC)=arg(c−ab−a)[2π]
Donc ¯(→AB,→AC)=arg(e−iπ3)=−π3[2π]
Exercice 23
1) Résoudre dans C l'équation z2−2z+5=0
2) Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (O;→e1,→e2) d'unité graphique 2 cm.
On considère les points A, B, C et D d'affixes respectives:
zA=1+2i ; zB=¯zA ; zC=1+√3+i ; zD=¯zC
a) Placer les points A et B dans le repère (O;→e1,→e2).
b) Calculer zB−zCzA−zC et donner le résultat sous forme algébrique.
En déduire la nature du triangle ABC.
3) Démontrer que A, B, C et D appartiennent à un même cercle Γ dont on précisera le centre et le rayon.
4) Construire les points C et D dans le repère (O;→e1,→e2) .
Expliquer la construction proposée.
1) Résoudre dans C l'équation z2−2z+5=0
2) Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (O;→e1,→e2) d'unité graphique 2 cm.
On considère les points A, B, C et D d'affixes respectives:
zA=1+2i ; zB=¯zA ; zC=1+√3+i ; zD=¯zC
a) Placer les points A et B dans le repère (O;→e1,→e2).
b) Calculer zB−zCzA−zC et donner le résultat sous forme algébrique.
En déduire la nature du triangle ABC.
3) Démontrer que A, B, C et D appartiennent à un même cercle Γ dont on précisera le centre et le rayon.
4) Construire les points C et D dans le repère (O;→e1,→e2) .
Expliquer la construction proposée.
🔻Correction Exercice 23
1) L'équation z2−2z+5=0 est une équation du second degré à coefficients réels.Elle a pour discriminant Δ=(−2)2−4×1×5=4−20=−16=(4i)2
On en déduit ses deux solutions:
z1=−(−2)−4i2×1=2−4i2=1−2i et z2=−(−2)+4i2×1=2+4i2=1+2i
L'équation z2−2z+5=0 a pour solutions 1−2i et 1+2i
2) a) On place le point A d'affixe zA=1+2i et le point B d'afffixe zB=¯zA=1−2i
Comme zB=¯zA les points A et B sont symétriques par rapport à l'axe (O;→e1)
Voir graphique ci-dessous.
b) On a:
zB−zCzA−zC=1−2i−1−√3−i1+2i−1−√3−i=−√3−3i−√3+i=(−√3−3i)(−√3−i)(−√3+i)(−√3−i)=3+i√3+3i√3−33+1=4i√34
Donc zB−zCzA−zC=i√3
On a argzB−zCzA−zC=arg(i√3)=π2[2π], c'est-à-dire que: ¯(→CA;→CB)=π2[2π]
Donc le triangle ABC est rectangle en C.
NB : Ce triangle n'est pas isocèle car
|zB−zCzA−zC|=|i√3|=√3 donc BC=√3AC
3) Le triangle ABC étant rectangle en C, les points A, B et C sont sur le cercle Γ de diamètre [AB]
Le milieu de [ AB] est sur l'axe (O;→e1) puisque A et B sont symétriques par rapport à (O;→e1)
Le cercle Γ est donc symétrique par rapport à (O;→e1)
Sachant que zD=¯zC, les points C et D sont symétriques par rapport à (O;→e1)
Donc le point D est aussi sur le cercle Γ
On a AB=|zB−zA|=|1−2i−1−2i|=|−4i|=4
Donc AB2=2 et le milieu I de [AB] a pour affixe 1−2i+1+2i2=1
A, B , C et D appartiennent au cercle Γ de centre I d'affixe 1 et de rayon 2
4) On peut construire le cercle Γ
On sait que le point C a pour affixe 1+√3+i
donc son ordonnée est 1 et son abscisse est 1+√3 elle est supérieure à 1
C est le point d'intersection du cercle Γ et de la droite d'équation y=1 dont l'abscisse est supérieure à 1
D est le symétrique de C par rapport à l'axe des abscisses.
Exercice 24
Déterminer la traduction complexe de la transformation f dans chacun des cas suivants:
1) f est la translation de vecteur →u(−5;2)
2) f est I'homothétie de rapport −12 et de centre Ω(−4+i)
3) f est la rotation d’angle 3π4 et de centre 0
4) f est la rotation d’angle 4π3 et de centre Ω(−4+i)
Déterminer la traduction complexe de la transformation f dans chacun des cas suivants:
1) f est la translation de vecteur →u(−5;2)
2) f est I'homothétie de rapport −12 et de centre Ω(−4+i)
3) f est la rotation d’angle 3π4 et de centre 0
4) f est la rotation d’angle 4π3 et de centre Ω(−4+i)
🔻Correction Exercice 24
1) La traduction complexe de la translation f de vecteur →u(−5;2) est: z′=z−5+2i2) La traduction complexe de l'homothétie f de rapport −12 et de centre Ω(−4+i) est :
z′=−12[z−(−4+i)]+(−4+i)=−12z−6+i32
3) La traduction complexe de la rotation f d'angle 3π4 et de centre O est: z′=e3iπ/4z
4) La traduction complexe de la rotation f d'angle 4π3 et de centre Ω(−4+i) est:
z′=e4iπ/3(z+4−i)−4+i
Exercice 25
On considère les points A(1+i) et B(−1+2i).
1) Déterminer l'affixe de C tel que le quadrilatère OACB soit un parallélogramme.
2) Déterminer l'affixe du point D, image de C par la rotation de centre B et d'angle π6 .
3) Déterminer l'affixe du point E antécédent de C par la rotation de centre A et d'angle −π6.
4) Démontrer que D est l'image de E par la rotation de centre O et d'angle π6.
En déduire la nature du triangle ODE.
On considère les points A(1+i) et B(−1+2i).
1) Déterminer l'affixe de C tel que le quadrilatère OACB soit un parallélogramme.
2) Déterminer l'affixe du point D, image de C par la rotation de centre B et d'angle π6 .
3) Déterminer l'affixe du point E antécédent de C par la rotation de centre A et d'angle −π6.
4) Démontrer que D est l'image de E par la rotation de centre O et d'angle π6.
En déduire la nature du triangle ODE.
🔻Correction Exercice 25
On considère les points A(1+i) et B(−1+2i).1) Le quadrilatère OACB est un parallélogramme si et seulement si →OA=→BC .
En termes complexes, cela se traduit par :
→OA=→BC⇔z→OA=z→BC⇔zA=zC−zB⇔zC=3i
Donc, le quadrilatère OACB est un parallélogramme si et seulement si l'affixe du point C est 3i.
2) La traduction complexe de la rotation de centre B et d'angle π6 est :
z′=eiπ6(z−zB)+zB
Soit: z′=eiπ6(z+1−2i)−1+2i
Comme D est l'image de C, on obtient facilement maintenant l'affixe de D :
zD=(√32+i12)(1+i)−1+2i=√3−32+i√3+52
L'affixe du point D est donc :
zD=√3−32+i√3+52
3) E est l'antécédent de C par la rotation de centre A et d'angle π6 si et seulement si E est l'image de C par la rotation de centre A et d'angle −π6 .
Eh oui, c'est la rotation inverse.
La traduction complexe de la rotation de centre A et l'angle −π6 est la suivante:
z′=e−iπ6(z−zA)+zA
Soit : z′=e−iπ6(z−1−i)+1+i
On obtient donc facilement l'affixe du point E :
zE=(√32−i12)(2i−1)+1+i=−√32+2+i(√3+32)
L'affixe du point E est donc la suivante :
zE=−√32+2+i(√3+32)
4) La tradcution complexe de la rotation de centre O et d'angle π6 est : z′=eiπ6z
L'image de E par cette rotation a pour affixe :
eiπ6zE=(√32+i12)[−√32+2+i(√3+32)]
eiπ6zE=−34+√3−12(√3+12)+i(−√34+1+32+3√34)
eiπ6zE=−√3−32+i√3+52
Soit en fait : eiπ6zE=zD
Donc, les rotations sont des isométries.
On en déduit que OE = OD et donc que ODE est isocèle.
Exercice 26
Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de la transformation f qui à tout point M d'affixe z associe le point M’ d’affixe z’ tel que :
1) z′=z+2−3i
2) z′=−4z+2−3i
3) z′=iz+2+i
4) z′=−1+i√32z+2−i
Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de la transformation f qui à tout point M d'affixe z associe le point M’ d’affixe z’ tel que :
1) z′=z+2−3i
2) z′=−4z+2−3i
3) z′=iz+2+i
4) z′=−1+i√32z+2−i
🔻Correction Exercice 26
1) z′=z+2−3iC'est du cours, f est la translation de vecteur d'afflixe 2−3i
2) z′=−4z+2−3i.
Ici, f est l'homothétie de rapport -4 et de centre Ω d'affixe ω est un point invariant par f, donc:
ω=−4ω+2−3i⇔ω+4ω=2−3i⇔ω=25−35i
3) z′=iz+2+i
est la rotation d'angle arg(i)=π2 et centre Ω d'aftixe ω est un point invariant par f, donc:
ω=iω+2+i⇔ω−iω=2+i⇔ω=2+i1−i=(2+i)(1+i)2=12+32I
4) z′=−1+i√32z+2−i
on a : |−1+i√32|=1
Et: −1+i√32≠1
Donc f est la rotation de centre Ω d'affixe ω et d'angle : arg(−1+I√32)=2π3
Ω est un point invariant par f, donc:
ω=−1+i√32ω+2−i⇔2ω=(−1+i√3)ω+2(2−i)⇔2ω−(−1+i√3)ω=2(2−i)⇔ω=2(2−1)3−I√3=1+√36+i(√33−12)
Du coup, f est la rotation d'angle 2π3 et de centre Ω d'affixe : 1+√36+i(√33−12)
Exercice 27
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O;→i,→j). On note A le point d’affixe i.
À tout point M du plan, distinct de A, d’affixe z, on associe le point M’ d’affixe z′=izz–i.
1. a. Déterminer les points M tels que M = M’.
b. Déterminer l’affixe du point B’ associé au point B d’affixe 1.
c. Déterminer l’affixe du point C tel que l’affixe de son image C’ soit 2.
2. Étant donné un nombre complexe z, distinct de i, on pose z=x+iy et z′=x′+iy′ le nombre complexe associé, avec x,x′,y,y′ réels.
a. Déterminer x′ et y′ en fonction de x et y.
b. Déterminer l’ensemble Γ des points M, distincts de A, pour lesquels z’ est réel.
c. Placer A, B,B’,C,C’ et représenter Γ sur une figure (unité graphique 4 cm).
3. Soit z un nombre complexe différent de i.
a. Montrer que l’on a z′–i=−1z–i.
b. On suppose que M, d’affixe z, appartient au cercle γ de centre A et de rayon 1. Montrer que M’ appartient à γ.
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O;→i,→j). On note A le point d’affixe i.
À tout point M du plan, distinct de A, d’affixe z, on associe le point M’ d’affixe z′=izz–i.
1. a. Déterminer les points M tels que M = M’.
b. Déterminer l’affixe du point B’ associé au point B d’affixe 1.
c. Déterminer l’affixe du point C tel que l’affixe de son image C’ soit 2.
2. Étant donné un nombre complexe z, distinct de i, on pose z=x+iy et z′=x′+iy′ le nombre complexe associé, avec x,x′,y,y′ réels.
a. Déterminer x′ et y′ en fonction de x et y.
b. Déterminer l’ensemble Γ des points M, distincts de A, pour lesquels z’ est réel.
c. Placer A, B,B’,C,C’ et représenter Γ sur une figure (unité graphique 4 cm).
3. Soit z un nombre complexe différent de i.
a. Montrer que l’on a z′–i=−1z–i.
b. On suppose que M, d’affixe z, appartient au cercle γ de centre A et de rayon 1. Montrer que M’ appartient à γ.
🔻Correction Exercice 27
1. a. On aM=M′⇔z=izz–i⇔z2–iz=izz≠i⇔z2–2iz=0z≠i⇔z(z–2i)=0z≠i⇔z=0ouz=2i
Les seuls points vérifiant M’ = M sont les points d’affixe 0 et 2i.
b. Si z=1 alors
z′=i1–i=i(1+i)(1–i)(1+i)=−1+i12+12=−1+i2.
Le point B’ a donc pour affixe −1+i2
c. On cherche les complexes z tels que :
izz−i=2⇔2z−2i=izz≠i⇔z(2–i)=2iz≠i⇔z=2i2–iz≠i⇔z=2i(2+i)22+12⇔z=−2+4i5
Le point C a pour affixe −2+4i5
2. a. On a
z′=i(x+iyx+iy–i=−y+ixx+i(y–1)=−y+ixx+i(y–1)×x–i(y–1)x–i(y–1)=−xy+iy(y–1)+ix2+x(y–1)x2+(y–1)2=−xy+xy–x+i(y2–y+x2)x2+(y–1)2=−x+i(y2–y+x2)x2+(y–1)2
Par conséquent x′=−xx2+(y–1)2 et y′=y2–y+x2x2+(y–1)2
b. On a
z′réel⇔y′=0⇔y2–y+x2=0(x;y)≠(0;1)⇔x2+(y–12)2–14=0(x;y)≠(0;1)⇔x2+(y–12)2=14(x;y)≠(0;1)
Il s’agit du cercle de centre D d’affixe 12i et de rayon 12 privé de A.
c.
3) a.
z′–i=izz–i–i=icz–iz–1z–i=−1zi
b. Si M appartient à γ alors AM=1 soit |z–i|=1.
Or :
|z′–i|=|−1z–i|=1|z–i|=11=1
Par conséquent M’ appartient également au cercle γ.
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